Emaillage des pièces :

 

 

 A moins que l’on ne recherche un effet particulier, il est recommandé dans tous les cas une utilisation parcimonieuse des colorants et surtout de faire de nombreux essais et expériences.D’autre part, il est préférable que ces oxydes soient introduits dans la glaçure par la méthode liquide qui seule évitera les taches et points d’oxydes .

Lustre, émail à l’argent, réduction  

 Dans le Raku, ce qui compte, ce n’est pas tant l’émail que la spontanéité de la forme .

L’émail n’est donc pas indispensable pour mettre en valeur cette forme, mais si l'on décide d’en utiliser, il faut se souvenir que c’est le contraste entre les parties émaillées et non émaillées qui va donner cet aspect particulier aux pièces Raku.

 

Il existe deux techniques qui consistent :

- soit à biscuiter les pièces avant de les recouvrir de glaçure,

- soit à introduire les pièces « à cru » dans le four.

Dans le premier cas, c’est le circuit classique d’émaillage qui s’applique et toutes les techniques sont bonnes, (pistolet, versage, trempage et éventuellement pinceau pour les petites surfaces ou les raccords ), par contre, pour poser de la glaçure sur une pièce crue, c’est beaucoup moins évident en raison de la difficulté à manipuler des pièces crues .

Dans tous les cas, il est souhaitable que la couche d’émail soit assez épaisse. D’autre part, afin que la glaçure ne puisse pas « prendre » sur les parties qui deviendrons noires par carbonisation lors de l'enfumage, celles-ci devront être recouvertes par un corps gras: une réserve à base de cire, de bougie fondue ou de latex « ou par un masquage de papier collant, journal mouillé ...

 

 Quant à la "beauté" et l'esthétique de la glaçure finale, c'est une affaire de goût, chacun choisira celle qui lui convient.